Témoignages
La proposition de témoignage que j’ai faite à Valérie Picard est une démarche spontanée de ma part. Je souhaitais la remercier, d’une manière ou d’une autre…
J’ai 26 ans. A 24 ans j’étais énurétique, autrement dit je faisais encore « pipi au lit ».
Il y a un et demi, en 2013, j’ai contacté Valérie Picard par mail avec qui j’ai fait une hypno-thérapie en quatre séances.
Cette initiative n’a pas été longuement réfléchie. C’est une démarche que j’ai entamé sans vraiment savoir pourquoi, ni comment.
A ce moment j’avais des rendez-vous réguliers avec une psychologue ; pour l’énurésie, mais avant tout, pour d’autres « problèmes » que je souhaitais régler. Les choses n’avançaient pas tellement. Ces séances ne faisaient qu’ajouter à mon esprit, déjà obstrué, des hypothèses et des réponses évasives aux questions que je me posais.
J’ai donc pris rendez-vous avec Valérie Picard pour lui parler de certains problèmes, dont l’énurésie. Je ne développerais pas les « autres problèmes » car ils ne sont pas réglés, et très long à expliquer.
Comme je l’explique au dessus, cette démarche n’a pas fait l’objet de recherche sur l’hypno-thérapie. Je ne me suis pas intéressée à d’autres méthodes pour « régler » mes problèmes (sophrologie, acuponcture…). C’est un rendez-vous que j’ai pris plus ou moins sur un coup de tête. A cette époque, je qualifiais ce geste d’énième tentative.
Etant petite, pour l’énurésie j’avais été suivie par un médecin. Par la suite, j’ai fais appel à un guérisseur. Et bien sur, j’ai été suivie par le psychologue de l’école primaire, et par une psychologue indépendante quelques années plus tard. Tout ceci sans résultat.
A cette période (2013), et depuis quelques années, l’énurésie faisait partie de mon quotidien. Je pensais qu’il n’existait pas de solution. Que le nœud était dans ma tête, et que moi seule pouvait le défaire.
C’est pour cela, que lorsque j’ai rencontrais Valérie Picard, je n’y croyais pas vraiment, mais je partais sans à priori, ou presque. Je pensais que j’allais vivre le cliché de l’état hypnotique. C’est cette motivation principalement qui, je pense a été le moteur qui m’a permis d’assumer ma démarche jusqu’au bout ; bien que je gardais au font de moi l’espoir de changement. Je n’ai pas vécu le cliché de l’hypnose si ça peut rassurer certains d’entre vous.
Lors du premier rendez-vous, j’ai exposé les raisons de ma venue, et le problème de l’énurésie est venu en second plan (pour les raisons exposées au dessus). Je lui ai fait part des questionnements que je portais sur ma vie, de certains problèmes qui m’angoissaient, et de l’énurésie. Les rendez vous suivants ont été de séances d’hypnose.
Après cette hypno-thérapie, l’énurésie a refait surface 4 fois dans les 4 mois qui ont suivi.
Aujourd’hui CE PROBLEME EST REGLE !
C’est un réel soulagement que de vivre sans !
Je me dis que la solution était tellement simple que j’aurais du faire la démarche avant. Mais je pense aussi qu’il faut être dans une démarche et un état d’esprit particulier pour les choses réussissent.
Témoignage anonyme d'une jeune femme de 26 ans.
L’homme au physique agréablement soigné que j’avais salué en ouvrant la porte était assez conforme à la fonction de responsable commercial qu’il occupait. Il était vêtu d’un costume impeccable, d’une montre et de chaussures de marque, ainsi que d’une belle chemise immaculée rehaussée par des boutons de manchettes.
En franchissant le seuil, c’est comme si durant quelques secondes, le temps s’était mis à s’écouler au ralenti. Les quelques pas qui le séparaient du canapé ont semblé engloutir cette silhouette imposante et ses épaules et son cou s’affaissaient dans un mouvement inéluctable. Il était 20h. Il avait dû garder un lourd fardeau qui se déversait ici tandis que son corps commençait à être mu par des sanglots avant même qu’il ne fut assis sur le canapé. Ses tentatives pour me parler étaient vaines et l’alliance qu’il tripotait entre ses doigts faisait germer dans mon esprit une ébauche d’histoire d’amour perdu, de ressenti d’abandon, de sol qui se dérobe brusquement sous des pieds qui se découvrent instables.
Dans ce contexte, les tapotements que j’ai commencés à faire sur lui ont semblé diminuer le ressenti de honte et de culpabilité qu’il parvint à verbaliser par la suite. Jérémie est un mari que sa femme a préféré quitter parce qu’elle ne se voyait pas passer sa vie avec un homme incapable de lui donner du plaisir. Très rapidement, nous avons débuté un programme corporel visant au contrôle éjaculatoire tout en renforçant sur le plan émotionnel l’estime de soi. Les résultats n’ont pas tardé à être satisfaisants, et de séance en séance, je voyais renaître la certitude que sa stature imposante reflétait. Je fus particulièrement émue lorsque sa femme vint pour me remercier et me féliciter, compliment que je retournais à Jérémie qui avait fait tout le travail !
Témoignage rédigé par Claudie Caufour avec l'approbation de Jérémie 29 ans, Commercial
… je dois tout de même avouer que ma motivation était limitée. Je n’avais plus de désir sexuel depuis plusieurs années et à mon âge, cela ne me posait aucun souci et je pensais même cela tout à fait naturel ! Jusqu’au moment où j’ai appris que mon mari entretenait une relation avec une autre femme. Il disait qu'elle lui apportait ce que je ne consentais plus à lui donner qu'à de rares occasions et sans aucun entrain ! Grâce à la thérapie, j’ai pu me réconcilier avec ma féminité, accepter d’être encore l’objet du désir de mon mari, assumer mon désir pour lui et vivre dans mon corps malgré mon âge, toutes les sensations de plaisir sans aucune culpabilité. J’ai appris à me défaire des préjugés qui venaient de l’éducation stricte que j’avais reçue et être actrice de ma sexualité. Je n’oublierai jamais l’émotion de Paul lorsque je l’ai attendu vêtue d’une tenue sexy et lui ai murmuré à l’oreille que j’avais envie de lui ! Il se demande encore comment il est possible de changer à ce point, et il semble plutôt heureux d’avoir comme il dit « changé sa femme contre une autre plus épanouie» !
Colette 53 ans, Assistante de direction
Emeline est une jeune femme-enfant qui sort à peine de l’adolescence et qui hésite à fouler de son pas le monde sensuel de la féminité. Elle est venue me consulter avec son compagnon qu’elle connait depuis 8 mois après plusieurs échecs dans leur tentative de pénétration. La rondeur de ses traits de visage, les mimiques de ses mains qui veulent dire sans oser dire et la douceur de sa voix timide et effacée tranchent radicalement avec ce que je découvre d’elle tandis qu’elle se laisse aller en suivant les consignes que je lui indique pour vivre la fluidité corporelle. Je découvre avec surprise le spectacle d’une femme très sensuelle qui n’hésite pas à aller bien au-delà des consignes de cet exercice en ondulant lascivement son bassin au rythme de la musique.
Les yeux fermés, son visage qui semble vivre intimement des ressentis intérieurs sensuels prend la couleur rosée caractéristique du plaisir. Très rapidement, Emeline prend conscience qu’elle est restée coincée dans le désir coupable de ses parents qui ont dû porter toute leur attention sur sa sœur aînée gravement malade durant une grande partie de l'enfance.Une partie inconsciente de la jeune fille avait refusé de grandir et symptomatisé ce refus sur la sexualité pour permettre à son père de vivre pleinement et à posteriori le rôle de papa protecteur et aimant qu’il n’avait pas eu l’impression d’exercer avec elle.
La thérapie a consisté à travailler au niveau émotionnel pour dépasser la culpabilité qu’elle ressentait et investir la femme adulte qu’elle était déjà. Quelques exercices respiratoires ont suffi à lui permettre de concrétiser ce qui s’exprimait de manière tellement criante à l’intérieur d’elle. Parallèlement, les mimiques de timidité marquées par son regard fuyant et ses gestes réservés ont laissé place à une posture, et une gestuelle de femme adulte débordant de sensualité.
Témoignage rédigé par Claudie Caufour avec l'approbation d'Emeline 20 ans, Manutentionnaire
Quand j’étais petite, j’ai vu un film dans lequel une maman mourrait en mettant au monde son enfant. C’est peut-être à cause de cela que j’avais une grande angoisse de la mort, mais je n’avais pas fait le lien entre ces images et mon vaginisme. Probablement que je croyais sans le savoir qu’avoir un enfant me ferait mourir, ce qui expliquait mon incapacité inconsciente à vivre la pénétration par peur de risquer une grossesse. Ma thérapeute m’a appris la ronde de l’EFT que j’ai pu pratiquer seule.
Rapidement, l’idée de la mort ne me hantait plus du tout. Des séances de relaxation m’ont permis de visualiser mentalement la pénétration et ensuite un rapport sexuel complet avec mon mari, ce qui m’a beaucoup excité et donné envie. Avec les exercices sur le corps j’ai compris le mécanisme de contraction involontaire des muscles de mon vagin et très rapidement, j’ai pu contrôler ce reflexe et agir sur ces muscles en m’aidant de la respiration. A force, je n’ai plus eu besoin d’y penser et aujourd’hui, je suis enceinte de mon deuxième enfant. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu soigner ce problème.
Laurie, 32 ans, Agent administratif
Quand j’ai commencé ma thérapie, je ne savais pas trop où j’en étais. Ma femme m’avait quitté 1 an et demi auparavant pour un autre après que je les ai retrouvé dans notre lit et la relation que j’entamais avec une jeune femme de 15 ans de moins que moi me faisaient prendre conscience d’un fort manque de confiance doublé d’une faible estime de moi. Je savais que je n’avais pas de trouble de l’érection. Pourtant, je ne comprenais pas pourquoi, je n’arrivais pas à lui donner du plaisir. Face à sa féminité et les attentes sexuelles qu’elle formulait souvent de manière ludique, mon érection devenait capricieuse et incertaine, situation qui me remplissait d’angoisses et d’interrogations quand à ma capacité à aller de l’avant et satisfaire la gourmandise de cette jeune femme qui transpirait la féminité à travers chacun de ces gestes. Jusque là, je m’étais agréablement réfugié dans un monde où je sublimais tout et dans lequel le Beau prenait une dimension spirituelle.
Cela correspondait bien à ma personnalité artiste et émotive. J’idolâtrais la Féminité au point d’avoir peu de besoin sexuel dans mon adolescence contrairement à mes camarades. D’ailleurs, à cette époque, j’étais plus attiré par l’envie de toucher le corps d’une femme nue plutôt que par le désir de la pénétrer ! Ma relation précédente ne m’a pas aidé à prendre conscience de cela ni ne m’a incité à investir mon identité sexuelle masculine, car loin de me stimuler sur ce plan, ses sollicitations étaient peu nombreuses et elle me demandait au cours de nos quelques rapports sexuels de ne pas éjaculer dans son vagin, ce que je comprenais aisément pensant que cela pouvait être assimilé à un acte de souillure incompatible avec l’idée que je me faisais de la sublimation. De plus, elle réprimait la vue de mon érection et progressivement, j’en venais à déprécier les quelques pulsions qui m’envahissaient et que j’assouvissais rapidement dans un fort sentiment de culpabilité devant des images pornographiques. Au cours de la thérapie, j’ai pris conscience que je n’étais pas du tout ancré dans mon identité masculine et que j’avais évolué avec des croyances dévalorisantes sur la sexualité qui entravaient mon épanouissement sexuel.
Je me souviens, tandis que ma thérapeute pratiquait de l’EFT sur moi, avoir été envahi par un souvenir lointain dans lequel, ma mère dans un délire de purification avait jeté des mots, comme on jette des ordures, en disant qu’il fallait qu’elle purifie la maison à la javel avant de purifier de la même manière son corps et son vagin puisque mon père avait exigé d’avoir un rapport sexuel avec elle. Je pense qu’à partir de cet instant, j’avais inconsciemment décidé de me réfugier dans un monde dans lequel je sublimais la femme et la féminité ; je représentais à travers mes œuvres artistiques l’acte et la conquête sexuels masculine au lieu de les vivre. Dans une séance de relaxation profonde, j’ai pu entrer en contact avec cette partie de moi qui préférait projeter sur une toile sa personnalité conquérante, sa saine agressivité et sa virilité. C’est comme si, j’étais entré dans ce nouveau costume complètement taillé sur mesure. Je ne sais pas dire rationnellement ce qui s’est passé, mais le constat est là ! L’acte sexuel n’est plus du tout une source d’angoisse. Toutes les ruminations mentales et la peur de ne pas être à la hauteur semblent s’être éloignées définitivement.
Le corps souvent nu de ma compagne qui déambule en remplissant l’espace des ses parfums de femme me bombarde de féminité, ce qui fait naître en moi des envies de la conquérir de la pénétrer et de poser en elle mon sperme, comme on plante un drapeau sur une montagne qu’on gravit pour la première fois. Je me sens en parfaite harmonie avec elle, mais surtout avec moi-même et je vis pour la première fois l’expérience du partage dans l’amour. Pour la première fois de ma vie, j’éprouve un ressenti de plénitude rassérénant, un sentiment qui me fait vivre dans l’instant ces moments là, tout en ayant le sentiment de reposer sur un socle complet.
Eric, 45 ans, dessinateur de bandes dessinées